Créée en 2005, la Fondation de la Maison de Quartier de Lévis a pour mandat d’assurer une source stable et continue de financement dédié aux projets, aux services et aux membres de l’APH de Lévis, qui joue «un rôle actif dans la vie des personnes vivant avec un handicap intellectuel, physique ou un trouble du spectre de l’autisme et leur famille».
La fondation a ainsi pour mission de mobiliser la communauté afin de soutenir la mission de l’APH de Lévis, qui a pour but de bâtir un quotidien meilleur et contribuer à l’épanouissement de la personne handicapée et de sa famille.
De son côté, l’APH de Lévis a été fondée en 1990 par des parents à la recherche d’une ressource de répit. L’organisme a vu le jour sous le nom de Regrou-pement des personnes handicapées Chutes-Chaudière. En 2002, il devient l’Association des personnes handicapées de Lévis et officialise le nom de Maison de Quartier de Lévis pour son service de répit, qui vise à prévenir l’épuisement des parents, offrir des activités sociales et sportives aux personnes handicapées, faciliter l’intégration de ces derniers dans la communauté et contribuer à la défense de leurs droits et intérêts.
Jusqu’au mois de décembre dernier, les administrateurs de l’APH de Lévis étaient non seulement des parents usagers de l’organisme, mais ils siégeaient aussi au conseil d’administration de la fondation. Grâce à la nouvelle mouture, cette dernière mise désormais sur un conseil d’administration distinct.
«Composer avec la lourde charge parentale supplémentaire qu’entraîne le quotidien avec un enfant handicapé et les tâches liées à l’administration de l’APH de Lévis laissaient évidemment peu de temps pour orchestrer la mission de la fondation qui ne pouvait être priorisée dans ces circonstances. Afin de prioriser la diversification ainsi que la multiplication des sources de financement de l’APH de Lévis, la fondation a maintenant un conseil d’administration distinct de celui de l’APH de Lévis. C’est donc avec le vent dans les voiles que l’année 2024 s’amorce», a mentionné Marie-Pier Lefebvre, secrétaire-trésorière de la Fondation MQ.
Une pénurie de main-d’œuvre bien sentie
Présentement, la Maison de Quartier vit «des difficultés en lien avec la pénurie de main-d’œuvre qui frappe le secteur». Effectivement, si les services de semaine continuent de se faire «sans encombrement», ceux de fin de semaine «sont grandement affectés, ce qui inquiète certaines familles».
Ainsi, les dons qu’amasse la fondation permettent d’attirer de nouveaux travailleurs et d’organiser de nouvelles activités.
«Ces dons permettent de continuer les activités courantes de l’organisme et d’en organiser de nouvelles. On considère aussi le manque de main-d’œuvre et ça va certainement aider ce problème. En plus, on va organiser des campagnes de financement majeures prochainement», a expliqué Marie-Pier Lefebvre.
D’ailleurs, la fondation a reçu, le 8 décembre dernier, un don de 5 000 $ de la Fondation Énergie Valero du Canada, un geste «grandement apprécié» par l’organisme.
«C’est un grand geste qui permet vraiment de lancer comme il se doit notre nouveau départ. C’est l’un des premiers dons depuis la nouvelle mouture et c’en est un très gros, alors c’est un gros départ», a conclu Marie-Pier Lefebvre.
Sur la photo : Carolyne Hamel, directrice de la Fondation MQ, Sébastien Lacroix, membre du CA de la Fondation MQ, Jean-François Pichette, président de la Fondation MQ, Marie-Pier Lefebvre, secrétaire-trésorière de la Fondation MQ, et Sylvie Pelletier, membre des CA de l’APH Lévis et de la Fondation MQ, lors de la remise du don de Valero.