Par Aude Malaret - audemalaret@journaldelevis.ca
«Somme toute, on est satisfait de l’édition qu’on a présentée. Elle a bien commencé et elle s’est bien terminée. C’est sûr que les températures incertaines pendant toute la semaine nous ont beaucoup affectés. Pour ce qui est des montgolfières et du volet famille, tout s’est bien déroulé», a souligné le directeur général du Festivent, Sébastien Huot.
«Les deux spectacles qui ont attiré le plus de monde sur la scène Loto-Québec, ce sont ceux de Matt Lang, pour l’ouverture, et du dimanche soir, avec Our Lady Peace et Live, surtout que la météo était au rendez-vous. Ça a eu un impact majeur sur l’achalandage. Les orages annoncés jeudi et vendredi ont ralenti les ardeurs. Les deux spectacles de rap sur la scène Hydro-Québec, au Juvénat Notre-Dame, ont attiré un grand public aussi», a-t-il ajouté.
Déjà l’an passé, la soirée hip-hop avait connu un vif succès. Si cette thématique ne deviendra pas nécessairement un rendez-vous régulier, puisque son organisation dépend des spectacles disponibles chaque année afin de renouveler la programmation, elle pourrait revenir. En effet, «la Rive-Sud est prédestinée à avoir une bonne foule pour ces spectacles», constate Sébastien Huot. Il faut dire que la présence cette année du collectif 83 avait de quoi raviver la flamme des spectateurs de la région, heureux de revoir leurs icônes se produire à la maison.
Le directeur général du Festivent s’est dit aussi très content de la soirée d’ouverture, qui répondait à une demande formulée par le public pour une soirée new country. «La première étape, c’était de présenter la personnalité country du Québec. Matt Lang, c’est un incontournable. On avait aussi décidé de mettre un band de l’ouest canadien pour voir quelles seraient les réactions. Ça a bien été et les gens ont été satisfaits. On va continuer de regarder du côté de ce type de musique dans le futur. Mais il faut trouver les bons artistes et les bonnes disponibilités pour notre public», a-t-il indiqué.
Autre bel ajout à la programmation de cette année, Sébastien Huot a tiré un bilan positif de la nouvelle scène gratuite installée dans la cour arrière du Festibière, à quelques pas de la scène du Juvénat Notre-Dame. Le promoteur estime que cette nouvelle installation permet d’offrir une «sortie complète» au public qui peut ainsi profiter de diverses activités tout au long de la soirée.
Miser sur des groupes reconnus
«Notre équipe va se pencher sur la prochaine édition dès la semaine prochaine. Les prémices de base, c’est de trouver des groupes avec un nom que les gens connaissent et reconnaissent. Être obligé de faire écouter les tounes pour que le monde puisse placer le nom du band, ça devient complexe, reconnaît Sébastien Huot. Mais, on avait de très bons bands qui ont connu de nombreux succès. Cette année a été une édition plus complexe en termes de programmation pour plein de raisons. On a terminé avec une bonne programmation et on est quand même contents du résultat, mais ça a été plus tough que d’habitude.»
Et d’ajouter : «je crois qu’on peut aller encore plus loin. Des fois, il y a des foules un peu moins denses, qui font en sorte qu’on a déjà les yeux rivés sur 2024. Il y a toujours place à l’amélioration. C’est un beau festival!».
Symboles du Festivent, les montgolfières ont encore une fois «fait toute une différence dans l’expérience des festivaliers». Cette année, il y a notamment eu trois vols libres à partir du site, trois vols captifs et un vol libre en dehors du site. Cet incontournable du festival, avec les manèges et les activités familiales ont fait le bonheur des visiteurs.