«Avant qu'il n'obtienne le pouvoir en 2015, le premier ministre promettait d'aller chercher 15 G$ du fédéral, il promettait de faire des ''gros gains''. En 2024, on ne peut que constater l'échec total de ses demandes et du nationalisme caquiste. Ça explique une bonne partie du large déficit annoncé, il faut que la CAQ soit transparente avec les Québécois», a argué celui qui est également chef de la troisième opposition à l'Assemblée nationale.
Paul St-Pierre Plamondon évalue les sommes réclamées et non perçues à environ 14 G$.
«La CAQ demande présentement 1 G$ pour les demandeurs d'asile, mais n'a obtenu que 100 M$. Il s'agit d'un manque à gagner de 900 M$. La CAQ a réclamé 6 G$ pour notre réseau de la santé et n'en a obtenu qu'un seul. Il s'agit d'un autre manque à gagner de 5 G$. La CAQ attend toujours un droit de retrait avec compensation de 3 G$ pour le programme dentaire. Sans oublier les demandes pour la tempête du verglas, le rapport d'impôt unique, ou encore en culture et en infrastructure», a énuméré le chef du PQ.
Du même souffle, il estime que si le gouvernement caquiste effectuait l'exercice, une seule conclusion serait tirée «de l'échec du fédéralisme caquiste», soit que le Québec doit devenir indépendant.
«Dans le prochain budget, la CAQ doit faire preuve de transparence avec les Québécois : elle doit chiffrer la part du déficit du budget caquiste de 2024 qui est attribuable aux refus du fédéral. On constatera qu'on sous-finance plusieurs postes et il est impossible de ne pas faire le lien avec l'échec du rapatriement de notre argent. En se mettant à genoux devant Ottawa, le résultat sera toujours le même, et il faut en tirer des conclusions politiques. La nôtre, c'est l'indépendance du Québec», a conclu M. St-Pierre Plamondon.