Fort d'une compilation de l'Association des économistes québécois faisant état d'une croissance des dépenses de portefeuille du gouvernement de 42,5 % dans les cinq dernières années, les conservateurs soutiennent que le budget déficitaire qui sera déposé mardi prochain «démontre que le gouvernement de la CAQ et son ministre des Finances dilapident les fonds publics et compromettent l'avenir des jeunes générations en accumulant les déficits».
«Le gouvernement de la CAQ a lui aussi attrapé le virus orange. Avec une gouvernance économique de gauche, aucun des quatre partis siégeant à l’Assemblée nationale ne peut maintenant prétendre être le parti de l’économie. Le parti de l’économie, c’est celui qui laissera mettra de l’argent dans les poches des contribuables. Et qui maintiendra une rigueur budgétaire. Et ce parti, c’est le Parti conservateur du Québec», a martelé Éric Duhaime.
Le PCQ a du même souffle rappelé les «cinq principes» qui allait le guider s'il obtient le pouvoir en 2026, soit «l'équité entre les générations, la réduction des subventions gouvernementales aux entreprises et pour l’achat de véhicules électriques, la modernisation de la taille et des missions de l’État avec une loi anti-déficit, la réduction de la taille de l’État par attrition, la révision des programmes et l’addition du privé en santé, la création de richesse avec l’exploitation de notre gaz naturel, une baisse des impôts et la modernisation de la réglementation ainsi que la nomination d’un directeur parlementaire du budget».