C’est au restaurant Normandin de Saint-Jean-Chrysostome que près d’une centaine de personnes étaient rassemblées pour démontrer leur appui au seul candidat jusqu’à maintenant à la chefferie du parti. Rappelons que la course sera officiellement lancée le 8 avril, si nécessaire, après la période officielle de mise en candidature.
C’est avec l’objectif de se présenter comme candidat à la mairie en 2025 que Serge Bonin aspire à ce poste.
«Je suis vraiment touché de la participation citoyenne à l’événement. Je me présente à ce poste parce qu’on a besoin de bienveillance, d’écoute, d’attention et d’ouverture à Lévis présentement. Je suis là pour me battre avec vous pour que les choses changent. Lévis s’est ankylosé dans sa vieille façon de faire. Il est temps de se remettre en question», a lancé Serge Bonin.
Les gros défis
Le conseiller municipal a profité de l’occasion pour présenter ce qui sont, selon lui, «les plus gros défis à régler lors des prochaines années». Aussi, selon ses dires, le plus important sera «de concerter les citoyens pour les grosses décisions et d’écouter leur vision».
«Premièrement, il y a la croissance. Il faut équilibrer le développement économique, le développement résidentiel et le plaisir de se promener dans la ville tout en évitant les pièges d’une densification excessive. Le deuxième défi, c’est la transparence. Il est temps de renforcer la confiance avec une communication plus efficace entre la ville, ses élus, les membres du conseil, l’administration et les citoyens. Il y a aussi le logement. Notre crise du logement exige des solutions innovantes. Chaque Lévisien mérite un toit et nous sommes capables d’y arriver. Le dernier défi est la mobilité. Rendre Lévis accessible à tous veut dire une réflexion collective approfondie sur nos options de transport collectif et actif», a précisé Serge Bonin.
En plus de ces gros points, ce dernier a aussi élaboré sur des petits dossiers «à prioriser».
«Il faut avoir un accès plus facile et intuitif au site Web de la ville. Il y a aussi l’environnement. Il n’y a pas eu de mesure des gaz à effet de serre (GES) depuis 2013 à Lévis. Il faut mesurer et cibler nos défis environnementaux. Parmi les autres dossiers importants, on retrouve la protection du patrimoine bâti, la création de milieux de vie invitants et la modernisation des bibliothèques», a indiqué Serge Bonin.
«Repenser la vision de la ville»
Puis, Serge Bonin a pris un moment pour répondre aux nombreuses questions des citoyens. Lors de ce moment question-réponse, il a pu mettre en lumière les aspects qui «font défaut actuellement à Lévis».
«Les surprises au budget, les décisions prises dans l’ombre et les décisions prises à la dernière minute, moi je dis que ça suffit! On doit passer à une philosophie où tout est privé à une philosophie où tout est public. Il y a un climat malsain qui vient de la façon dont on travaille», a conclu Serge Bonin.