«En collaborant à la préservation de notre vitalité commerciale locale, le gouvernement renforcera l’attractivité de nos régions. Ce développement accroîtra le rayonnement de l’authenticité et de la singularité de nos magnifiques quartiers patrimoniaux, permettant à nos commerces de proximité d’offrir une gamme diversifiée de biens et de services locaux à des prix abordables. Des cœurs villageois vivants et en santés permettent aussi aux communautés locales de bénéficier d’une vie de quartier dynamique et de retombées économiques importantes», a notamment plaidé Martine Chagnon, directrice générale de Mon Quartier de Lévis.
Lors de leur sortie, les organismes ont souligné que les régions du Québec, comme les villes, sont confrontées à des défis majeurs, «dont l’itinérance, l’inflation, la concurrence des mégacentres commerciaux, le travail à distance ainsi que les crises d’habitation, de mobilité et le défi des changements climatiques».
Du même souffle, les organisations participantes à la sortie ont rappelé que le premier ministre du Québec, François Legault, a renouvelé cet engagement lors d’une allocution au congrès de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) en septembre dernier.
Cette action des organismes participants s’inscrit dans la suite du Sommet Près du Cœur. Tenu le 8 novembre dernier, cet événement a permis à 11 organisations de dévoiler une déclaration commune réclamant au gouvernement un plan d’action concret pour revitaliser les cœurs de villes et villages. Depuis, le nombre d’organismes signataires a plus que , passant à 36 organisations. Composée de huit actions principales, cette déclaration appelle le gouvernement à aller «au-delà des mesures circonscrites et à développer une vision globale pour l’avenir de nos centres-villes».
«Si le nombre de signataires de la déclaration a triplé, c’est parce que les besoins sont réels. Des actions structurantes sont nécessaires pour garantir un avenir florissant au Québec tout entier. La vitalité de nos centres-villes est essentielle à la nôtre, c’est pourquoi un plan concret s’impose. Il est essentiel de combiner des investissements avec une stratégie plus vaste et à une échelle plus grande», a conclu Jeanne Robin, directrice principale de Vivre en Ville.